Le gouvernement a dévoilé son nouveau projet de loi sur le pouvoir d’achat qui sera examiné cet été par l’Assemblée nationale
Une Prime transport de 400€
nouvellement élue. Ce texte contient notamment de nouvelles mesures pour soutenir la mobilité des salariés et faire face à l’augmentation des prix du carburant. On trouve dans ce texte, notamment l’augmentation de la Prime transport qui sera portée à 400€ par an. Initialement réservée aux salariés contraints d’utiliser la voiture pour se rendre au travail, et résidant en dehors de la région Île-de-France, cette prime serait désormais attribuable à l’ensemble des salariés d’une entreprise, et ce, pour des raisons principalement liées au pouvoir d’achat.
Par conséquent, l’enveloppe globale du cumul entre le remboursement de titre de transport et le Forfait Mobilité Durable serait portée à 700€. Cette mesure intervient au moment où le prix des carburants n’a jamais été aussi élevé, atteignant 2,30€ le litre d’essence fin juin 2022.
Si cette mesure court-temiste répond partiellement à la crise de l’augmentation historique des prix du carburant, on peut légitimement douter de sa pertinence sur l’aspect environnemental.
En effet, plus que jamais, nous devons collectivement réduire notre dépendance à l’énergie fossile pour les raisons environnementales que nous connaissons tous, et aussi parce que les prix ne cesseront pas d’augmenter d’un conflit à un autre, et à mesure que nous épuisons les réserves.
Chacun peut alors comprendre que face à cette crise durable, il y a en réalité une formidable opportunité de transformer en profondeur nos habitudes de déplacements.
Nos propositions pour ce texte de loi
Voici donc nos recommandations pour le gouvernement :
- TVA à 0% sur les vélos, voitures électriques, et EDPM
- Fusionner le remboursement de titre de transport avec le Forfait Mobilité Durable.
- Priorisation des projets de mise en place et sécurisation des pistes cyclables.
- Généraliser la taxe carbone à toutes les entreprises pour les sensibiliser à réduire directement ou indirectement la consommation des énergies fossiles à l’échelle du pays.