Qu’est ce que la mobilité douce ?
Initialement, le terme de mobilité douce était synonyme de mobilité active. Celle-ci désigne les modes de transport utilisant l’énergie physique (marche à pieds et moyens de locomotion à roues ou roulettes). Désormais, l’expression s’est élargie, de même que l’offre de modes « doux ».
On entend maintenant parler de mobilité douce, de mobilité verte, d’éco-mobilité ou encore de mobilité durable. Tous ces termes désignent, à quelques nuances près, des modes de transports alternatifs à la voiture tehrmique, l’un des premiers agents polluants de la planète. En France, les transports routiers sont responsables de 74% des émissions de CO2, une bonne raison de penser à des modes de déplacements alternatifs.
Un réflexe à adopter !
Chaque citoyen est invité à participer à la transformation de la vie en ville en adoptant de nouveaux réflexes de déplacement. En plus des aménagements de territoires gérés par les différents acteurs de la décentralisation, le Forfait Mobilité Durable a été mis en place par le gouvernement afin de permettre aux entreprises et aux salariés de se mettre plus facilement à la mobilité douce.
Quels modes de mobilité douce ?
Plusieurs grandes familles de modes doux sont accessibles, payables avec le Forfait Mobilités Durables et répondent aux différents types de déplacements et spécificités territoriales :
- Les modes de mobilité active : marche à pied, vélo, trottinettes éléctriques ou classiques, etc. Il en existe aussi en version «collective » avec les Pédibus, et même asinobus (l’âne porte les cartables des enfants qui vont à l’école).
- Les nouveaux véhicules électriques Individuels (NVEI) : vélo à assistance électrique (VAE), trottinettes, gyroroue, etc.
- Parc auto-Électrique : toutes les gammes de véhicules pour transport de particulier y sont représentés et même de petits utilitaires pour les livraisons urbaines.
- Les véhicules « mis en commun »: covoiturage, autopartage et location.
- Transports en commun et train : le mode doux le plus répandu et accessible, déjà pris en charge à 50% minimum par l’employeur.
Comment faire pour me mettre à la mobilité douce ?
L’accès aux modes doux varie en fonction de votre lieu de résidence, il vous faudra choisir celui qui convient le mieux pour réaliser les déplacements les plus fréquents, la plupart du temps il s’agit de vous rendre au travail ou à l’école.
Pour les trajets effectués dans le cadre professionnel, vous pouvez bénéficier de différents types d’aides financières comme : Forfait Mobilité Durable (qui remplace aussi l’IKV, indemnité kilométrique Vélo), Crédit Mobilité, prise en charge des transports en commun.
Les trajets domicile-travail représentent en effet la majorité des déplacements hors transport de marchandises. En zone urbaine et périurbaine, l’engorgement des axes routiers et la pollution qu’ils génèrent aux horaires dits « de bureau» s’ajoutent à la difficulté de trouver des espaces de parking satisfaisants. Depuis une décennie, l’accent est donc mis sur les aménagements destinés à réduire la pollution (sous toutes ses formes) et à inciter la population à réduire son impact environnemental. L’heure est à la conception d’espaces urbains plus verts et respirables, sans parler de la baisse de stress qu’entraîne la réduction des bruits et de la circulation. L’objectif global : rendre les agglomérations plus « bike friendly » afin que la question du choix d’un transport propre devienne une évidence.
Quels sont les avantages à passer à la mobilité douce ?
Les bienfaits de l’utilisation des transports doux sont divers et ont un véritable impact sur nos vies :
- Meilleure qualité de vie due au désengorgement des axes, à la baisse de la pollution de l’air, à l’espace gagné.
- Meilleure santé, particulièrement au niveau du système cardio-vasculaire. La mobilité active permet de remettre de l’activité physique dans un mode de vie qui s’est beaucoup sédentarisé.
- Meilleur service : les nouveaux modes doux individuels permettent d’organiser ses propres itinéraires sans être tributaire des circuits des transports en commun.
- Rapidité de déplacements : les modes doux sont prioritaires, ou sur des zones de circulation hors route. Ils permettent donc d’éviter les embouteillages, de se déplacer facilement en centre-ville. Pour les trajets nationaux, le temps de transport porte à porte en TGV est le plus performant (Paris-Lyon : 4h52 en voiture contre 1h55 en TGV).
- Avantages fiscaux : pour les entreprises, le versement du Forfait Mobilités Durables est exonéré de cotisations. Pour les salariés, le Forfait Mobilités Durables n’entre pas dans le calcul de l’impôt.
- Avantages salariaux : Le Crédit Mobilité est un dispositif également mis en place par l’État qui permet aux salariés d’échanger leur véhicule de fonction contre une prime exonérée. Celle-ci peut aller jusqu’à 10 000 euros, à utiliser pour les transports propres, même pour leurs trajets personnels.
La mobilité douce au sens de la loi LOM ?
La loi LOM a définit un ensemble de modes de déplacements considérés comme compatibles avec une mobilité durable. Il s’agit des mobilités suivantes :
- Le covoiturage : En tant que passager ou conducteur.
- Les transports en commun : Cela concerne les bus, autocar, metro , tram et autres moyens de déplacements mis œuvre par les services des transports en commun.
- Free-floating : Il s’agit de tous les services de mobilité de location de petits véhicules en libre service telles que les trottinettes ou vélos.
- L’autopartage : Il s’agit des petites voitures éléctriques en libre services telles que proposées par Zity.
- Vélo : La loi permet aux salariés d’utiliser le forfait mobilité durable pour financer l’acquisition et les réparation d’un vélo personnel utilisé pour les trajets domicile-travail.